mardi 5 février 2008

Un justicier dans la ville 5 de Allan A. Goldstein

Le Justicier - L'ultime combat, ou Un justicier dans la ville 5 (Death Wish V: The Face of Death en VO) est un film américain réalisé par Allan A. Goldstein en 1994. Il est interprété par Charles Bronson, Lesley-Anne Down, Michael Parks et Chuck Shamata.



Comment faire une suite à Un justicier dans la ville quand sa femme, sa fille, sa nouvelle petite amie, sa nouvelle nouvelle petite amie et la fille de sa nouvelle nouvelle petite amie ont déjà étés descendues ? En bien en introduisant une nouvelle nouvelle nouvelle petite amie, fort judicieusement dotée d'une fille. Cette fiancée de Paul Kersey veu témoigner contre son ex-mari, Tommy O'Shea, boss d'une mafia tentaculaire est très bien organisée. Du coup elle se fait défigurer deux minutes après que Paul l'ait demandé en mariage (coïncidence ? mais non, c'est la puissance de la malédiction Kersey) puis tuer quelques scènes plus loin.

A partir de là le Justicier, apparemment rangé et calmé pour la cinquième fois de sa vie, se réveille et fait des ravages ! Jugez plutôt : il descend coup sur coup deux sbires de Tommy, réduisant considérablement ses effectifs. Du coup notre méchant boss décide de mettre tout ses hommes à la fois sur le coup. Ce qui donne trois malheureux gardes du corps en bas et un dernier lieutenant à l'étage. Le piège est terrible mais Charles Bronson est au niveau. Finalement, après avoir descendu 7 hommes, Charles Bronson a éliminé la mafia au complet, chefs, bras droits, première gâchette, informateur flic et sbires inclus. En comparaison un épisode de Thierry la Fronde met en scène beaucoup de figurants !

Production sans le sou tenant plus du pilote pour une série ratée que d'un vrai film, ce Justicier dans la ville 5 provoquera des envies de meurtre ou de suicide chez les fans. Charles Bronson est devenu un vieillard amorphe laissant descendre sa dulcinée sans même tirer un coup de feu puis se rabattant sur le poison et les pièges pour assouvir sa vengeance. Il hésite avant d'achever ses ennemis, vise comme un pied et fait durer chaque séquence une éternité. Le seul combat du film, servant de dénouement, est pathétique au possible. Si vous avez 90 minutes à perdre, regardez plutôt l'économiseur d'écran de KDE, c'est plus intéressant.

1 commentaire:

Qux a dit…

ça reste Charles Bronson, et rien que pour ça ce film mérite le respect ^^