mercredi 22 août 2007

Les seigneurs des abîmes de Mary Ann Fisher

Les seigneurs des abîmes (Lords of the Deep, 1989) est un film de science-fiction américain de Mary Ann Fisher avec Bradford Dillman, Priscilla Barnes, Daryl Haney et Eb Lottimer.



J'ai acheté cette K7 à cause d'une joli jaquette avec une image évoquant Abyss et l'accroche "Par l'équipe des effets spéciaux d'Alien". Je me demande quand on trouvera une affiche précisant que le service de maintenance des locaux contient du personnel en commun avec celui nettoyant les décors de Titanic.
On pense tout de suite à un Alien-like dans l'eau, donc un Leviathan-like.

L'histoire commence effectivement comme un énième clone du chef-d'œuvre de Ridley Scott. En 2020 la terre est dévastée à cause des trous dans la couche d'ozone et les hommes doivent vivre enterrés. Des scientifiques sont envoyés dans un base sous-marine faire des études afin de permettre à l'humanité d'étendre ses frontières.

L'équipe est constituée de deux femmes (une doctoresse, celle qui voudra autopsier tous les cadavres, et une biologiste, l'héroïne), d'un ordinateur à la voix métallique et d'une poignée d'hommes. Eux ne font jamais de travail scientifique, tout juste du bricolage, et encore. Au début du film on voit la biologiste qui enlève son gant et met la main dans une substance gluante, du riz au lait. Aussi tôt elle aperçoit des flashs kaléidoscopiques, genre tunnels de demo-makers des années 80. C'est affreusement mal fait mais comme en surimpression il y a des galaxies accompagnés d'une voix off new-age répétant le prénom de la jeune fille ça se laisse regarder. Ah, au fait, cette chose est une forme de vie complètement inconnue sur terre...

Et puis un groupe arrive en sous-marin pour les relever. L'héroïne ronchonne parce qu’elle à fait une découverte merveilleuse et qu'elle va devoir rentrer sur terre et se passer de ses trips au riz au lait. Mais un tremblement de terre déboule. Le sous-marin n'est pas secoué mais le cameraman si. Dans la base aussi ça bouge, le flacon contenant la chose gluante se casse et la biologiste, blessée par les éclats de verre, entre en contact direct avec la chose. Là, elle a un méga-trip avec toujours le même effet, mais répété plus de fois, et la voix new-age est plus bavarde : "Claire, nous t'avons choisi". Toutes le communications sont coupées et des clignotants s'éteignent. Un type sort pour que les clignotants puissent à nouveaux clignoter. Quand il rentre son scaphandre ne contient plus que du riz au lait. Horreur !

La doctoresse autopsie le corps : il n'y a plus d'os, de sang, de tissu ni rien. Ca doit pas pouvoir se soigner ! En plus l'équipage du sous-marin a disparu.
Cool, se dit le spectateur, on va tous les voir se faire tuer les uns après les autres, sauf Claire. Et bien même pas ! Quand claire dort elle rêve de barbe à papa géante, d'autre galaxie et tout et tout. Elle sait que la créature est gentille et elle fait partir le film en sucette.

A la fin on découvre que le méchant c'est le capitaine, que le riz au lait est sympa et va nous aider à préserver notre planète. La fille entre dans une grotte en guimauve et retrouve les disparus qui attendaient bien au chaud. C'est une happy end tout en bonbon (au sens propre et figuré) et notre monstre glauque est un Bisounours casimiresque !

Les seigneurs des abîmes est une adaptation d'Alien par Walt Disney, les morceaux chantés remplacés par des hallucinations new-age ratées.

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